Si vous me lisez depuis quelques années, vous avez peut-être vu passer son premier look. À l’époque, j’habitais dans un joli appartement au cinquième étage, à la cuisine mini-riquiqui. J’avais en tête de créer une cuisine de poupée à son image. J’avais tapissé mon réfrigérateur avec un bel adhésif grande largeur de chez ATW, et j’avais recouvert la crédence avec des dalles carrément canons de la même marque. C’était mon petit coin de fille.
Puis, j’ai déménagé dans un autre appartement à quelques mètres, je vous mets une photo de la cuisine prise par l’agence immobilière dans l’article, il fallait aimer le jaunasse. Cette nouvelle cuisine plus grande et sombre ne se prêtait pas à cette décoration pétillante. Elle donne sur une cour encaissée, peu de lumière arrive jusqu’à nous. J’aime beaucoup son côté sombre, à part, en marge de l’appartement. Je voulais la repeindre en noir pour accentuer sa particularité. Un blanc n’aurait qu’amplifié le manque de lumière en donnant un gris pâlichon tout chiffoune… (champs lexical de maman, pardon)
J’ai commencé les travaux par la rénovation du plan de travail très abîmé. C’est un modèle Ikea « dans son jus ». Les locataires précédents ont eu l’ingénieuse idée d’égoutter la vaisselle directement sur le bois pendant des mois. J’ai dû user de la ponceuse à bande pour retrouver du bois sain en profondeur. La couleur du bois était atroce, un jaune-orange qui s’accordait parfaitement à la fenêtre #miam. Je l’ai teinté pour obtenir un aspect chêne plus précieux. Les teintures pour bois sont délicates à utiliser car c’est l’essence du bois que vous allez teinter qui donnera le ton. L’idéal est de faire des mélanges, pour ce bois très orangé, j’ai ajouté du noir dans une teinte chêne ça déssature la coloration et le rendu est juste parfait (je suis très modeste).
Ensuite, j’ai refait les murs, la fenêtre en mauvais état avec des peintures Ressource achetées sur vente privée (une aubaine). C’est un marine mélangé à un gris très sombre… j’adore les mélanges #oups, en plus d’obtenir une teinte unique, on finit les pots (j’applique cette technique aussi à la boisson #antigaspillage).
Passons au frigo, qui est quand même le sujet du jour. J’ai cherché un nouvel adhésif pour recouvrir l’ancien mais je n’ai pas trouvé le motif parfait dans les adhésifs. Alors j’ai voulu tenter avec un simple papier peint de chez Papermint qui propose des rouleaux en 64cm de large (55 euros le lé). Leur gamme est magnifique, et je ne suis pas sponsorisée. Je ne le répéterai jamais assez mais tout ce que vous voyez ici ou sur mes réseaux sociaux ne sont pas des cadeaux, je tiens à ma liberté de goût.
L’avantage de choisir dans une gamme de papier peint, c’est clairement le large choix de motifs et de couleurs. Pour répondre à la question de la durabilité, je n’ai que 3 mois de recul mais je suis satisfaite. Rien n’a bougé, l’adhérence est parfaite, et le lavage se déroule bien Je ne m’attends pas à une solidité à toutes épreuves, cela restera moins solide qu’une porte, mais ce que j’aime c’est aussi l’idée de pouvoir en changer, et apporter une touche très personnelle à ma cuisine.
RELOOKER SON FRIGO : Mettez déjà un adhésif peu coûteux, style venilia au fini mat, ou tissé (il sera sûrement très laid, préparez-vous). Il servira d’accroche, vous pouvez le poncer légèrement. Choisissez votre papier peint lessivable, ou enduit pvc pour le nettoyer facilement. Une colle « conditions extrêmes » spécial vinyle sera efficace, ça tient très bien. Les malins, ils ont du penser aux personnes qui souhaitaient mettre du papier sur une falaise en haute montagne. Posez votre papier encollé et maintenez les bords avec du scotch une fois en place le temps du séchage complet. Pour que les tranches ne se décollent pas ensuite, ajoutez des bandes de « masking-tape » assorties, surtout si comme moi votre porte est arrondie.
Edit : Papermint propose un modèle adhésif en finition mat qui doit être parfait si on ne veut pas se prendre la tête.
Il ne me reste plus qu’à trouver une solution pour les joints de sol douteux et les dalles au plafond… je m’y remets !